Les enfants, des victimes de guerre
À l’heure du Grenelle des violences conjugales, le focus est aujourd’hui clairement pointé sur l’homme violent. Et sur sa cible principale, sa femme. Non sans raison, au regard des statistiques. Mais pour autant, qu’en est-il des enfants témoins des violences de leurs parents ? Comment les protéger en amont de l’acte, puis ensuite ? Que contient l’arsenal législatif et faut-il le modifier ?
Autrement dit, qu’en est-il des enfants, ces autres victimes des homicides conjugaux ? De ceux qui — et chaque mot pèse une tonne — ont parfois tout vu et tout entendu. Que peut faire la justice, sachant les troubles engendrés par ce fléau, que reprend un article très documenté du Monde : insomnies, énurésie, troubles de la concentration et du comportement, phobie sociale, retard du développement, mutisme, pour ne citer qu’eux ?
Un impact comparable, précise-t-il, à celui de victimes de guerre.
Une mesure envisagée est la suspension, dès la phase d’enquête, de l’autorité parentale en cas d…
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