Le juge des libertés et de la détention est tenu de rappeler au prévenu son droit de se taire
Le Conseil constitutionnel a été saisi d’une question prioritaire concernant la conformité d’une partie de l’article 396 du Code de procédure pénale, dans sa rédaction issue de la loi du 23 mars 2019, relatif à l’information du prévenu du droit qu’il a de se taire devant le juge des libertés et de la détention, dans l’hypothèse d’une comparution immédiate. (Cass. crim., 1er déc. 2020, no 20-90.027).
Par décision du 4 mars 2021, le Conseil constitutionnel a déclaré les dispositions contestées contraires à la Constitution (Cons. const., 4 mars 2021, no 2020-886 QPC).