« Harcèlement de rue » ou « outrage sexiste et sexuel » : vers une nouvelle incrimination ?
La secrétaire d’État en charge de l’Égalité entre les femmes et les hommes avait annoncé, le 19 septembre 2017, avoir constitué un groupe de travail sur la verbalisation du « harcèlement de rue ». Ce groupe, composé de députés des groupes La République en Marche, Modem, Nouvelle gauche et UDI, Agir et Indépendants, a déposé son rapport le 28 février 2018. Il est accessible sur le site du secrétariat d’État.
Son objectif : caractériser et parvenir à une définition partagée de cette notion, bien particulière de harcèlement, à l’instar de ce qui avait été fait pour le harcèlement sexuel ou moral. Puis prévoir les moyens de verbaliser cette infraction.
Un fléau en zone grise
Le rapport note le caractère protéiforme de ce « harcèlement de rue » : des comportements verbaux ou non, se traduisant par des regards insistants, lubriques, des sifflements, des commentaires évaluatifs sur la tenue vestimentaire, l’attitude ou le physique, une invitation insistante, une présence envahissante (obstruction du…
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