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Étude sur les expertises judiciaires civiles devant les tribunaux de grande instance et les cours d'appel

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Le décret n° 2012-1451 du 24 décembre 2012 (JO du 27 décembre 2012, p. 20504) relatif à l'expertise et à l'instruction des affaires devant les juridictions judiciaires a modifié le Code de l'organisation judiciaire en prévoyant la désignation, dans chaque juridiction, d'un juge chargé du contrôle des expertises et le Code de procédure civile, en prévoyant une obligation pour l'expert de demander une provision supplémentaire en cas d'insuffisance manifeste de la provision initiale. Le texte instaure également la possibilité pour les parties de présenter des observations sur la demande de rémunération.

Enfin, le décret impose au juge ordonnant une expertise l'obligation de motiver la désignation d'un expert qui ne serait pas inscrit sur les listes établies par les cours d'appel ou à la Cour de cassation.

Suite à la mise en place de cette réforme de 2012, le ministère de la Justice a souhaité établir un état des lieux pour se doter d'"outils de suivi et de maîtrise de la dépense en matière d'aide juridictionnelle". 1. Caractéristiques des affaires ayant fait l'objet d'une expertise Sur la période 2010-2017, le nombre d'affaires traitées par les tribunaux de grande instance ayant requis l'avis d'un expert a augmenté de 10 % entre 2010 et 2012 alors qu'il a diminué de 15 % entre 2012 et 2017. Le domaine des référés représente près des trois-quarts des situations dans lesquelles des expertises…
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